<p>Les écoulements oculaires sont la traduction d’une <strong>inflammation de l’oeil</strong>. L’inflammation peut affecter la conjonctive (conjonctivite), la cornée (kératite, ulcère de cornée), l’uvée (uvéite). Les origines les plus fréquentes sont les origines infectieuses (coryza félin), anatomiques ou traumatiques (lésions de la cornée).</p>
<h2>Les causes infectieuses ou coryza félin</h2>
<p>Différents agents infectieux sont responsables de coryza chez le chat. Certaines bactéries sont à l’origine de conjonctivite mais aussi certains virus. Les plus fréquemment rencontrés sont: la chlamydiose, l’herpès virus et le calicivirus. Le coryza est très contagieux. Votre chat peut se contaminer de façon directe (contact avec un chat malade) ou indirecte (par l‘intermédiaire d’une personne ayant été en contact avec un chat malade).</p>
<h2>Quelles sont les manifestations du coryza ?</h2>
<p>Les écoulements peuvent être transparents ou purulents. En cas de forte inflammation ou d’atteinte de la cornée, les paupières peuvent être fermées ce qui est un signe de douleur. Les signes oculaires s’accompagnent classiquement de signes respiratoires: éternuements, jetage, toux. On peut également observer une atteinte de l’état général, une baisse d’appétit, de la fièvre...</p>
<h2>Comment s’en prémunir ?</h2>
<p>La vaccination permet d’éviter les formes graves. Vacciner votre chaton dès ses 8 semaines avec un rappel 1 mois après puis une fois par an et ce toute sa vie. Compte tenu de la forte contagiosité, il est recommandé de vacciner votre chat même s’il ne sort pas de la maison ou de l’appartement. En effet, il peut être contaminé par votre intermédiaire. Éviter de garder des chats en contact avec le votre s’ils ne sont pas vaccinés ou s’ils sont malades.</p>
<p>Si vous achetez un autre chat en plus du votre, vérifier bien qu’il soit à jour de ses vaccinations et observer une quarantaine de 15 jours afin d’éviter les contaminations. En cas de coryza déclaré, votre vétérinaire mettra en place un traitement antibiotique adapté et un traitement par collyre antibiotique et/ ou antiviral. Notons qu’en cas d’atteinte de la cornée, le suivi dans une <a href="https://www.vetinparis.com">clinique vétérinaire</a> devra être assuré correctement compte tenu des conséquences potentiellement graves d’ulcère cornéen.</p>
<p>Le traitement est parfois long selon la résistance du virus de la bactérie en cause. Certains agents du coryza sont responsables de forme chronique très handicapantes pour votre chat. On observe alors des rechutes à la faveur d’une baisse de l’immunité de votre animal. C’est le cas lors des changements de saison, au moment des vacances (stress lié au départ des propriétaires, aux transports...). Votre vétérinaire peut vous proposer un traitement de fond afin de stimuler l’immunité de votre chat et d’éviter ainsi les rechutes.</p>
<p>Le coryza est donc une maladie pour laquelle un vaccin existe et protège des formes graves. Toutefois, elle n’est pas à prendre à la légère et exige la mise en place d’un traitement adapté le plus tôt possible. N’oublier pas de faire vacciner votre chat.</p>
<h2>Les causes anatomiques</h2>
<p>Certaines malpositions des paupières sont la cause de lésions de la cornée. Un œil ou les deux yeux peuvent couler. On appelle ces anomalies de paupières des entropions ou ectropions. Dans le premier cas, la paupière est tournée vers l’intérieur et les cils viennent alors frotter sur la cornée. En cas d’ectropion, c’est l’inverse. La paupière s’enroule vers l’extérieur. Il est nécessaire dans ce cas de procéder à une petite chirurgie correctrice qui résoudra simplement le problème.</p>
<p>Une autre anomalie anatomique entraine des écoulements oculaires: la sténose des canaux lacrymaux. Ces petits canaux quand ils sont perméables permettent de drainer les larmes des yeux vers le nez. Lorsqu’ils sont bouchés, le surplus de larme ne pouvant être évacué par le nez «déborde». Les yeux coulent alors. Comme pour les anomalies de paupière, un seul œil ou les deux peuvent être concernés. Votre vétérinaire pourra vous proposer de déboucher ces canaux sous anesthésie. Toutefois, il faut savoir que bien souvent les canaux se rebouchent après l’intervention.</p>
<h2>Les causes traumatiques</h2>
<p>Elles sont fréquentes lorsque plusieurs animaux vivent ensemble. Votre chat aura bien souvent l’œil qui coule mais surtout les paupières fermés, caractéristique de la douleur. C’est bien sûr une urgence. Votre vétérinaire pourra traiter médicalement. Dans certains cas, la chirurgie sera nécessaire afin de suturer la plaie de cornée.</p>
<h2>A retenir</h2>
<p>Quelque soit la cause, «les yeux qui coulent» doivent faire l’objet d’une consultation. La prise en charge est urgente si les paupières sont fermées au risque de perdre la fonction visuelle de l’œil concerné.</p>
<div><a href="https://www.linkedin.com/in/isabelle-pasquet-9b493211">Docteur Isabelle Pasquet</a> - Fondatrice <a href="https://www.vetinparis.com">Clinique vétérinaire VETINPARIS, Paris 11</a></div>
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Mon chat a les yeux qui coulent

<p>La castration du chat fait partie des actes chirurgicaux vétérinaires dits de convenance. La chat mâle non castré subit les influences hormonales et développe des comportements souvent nuisibles.</p>
<h2>Le marquage urinaire</h2>
<p>Le chat pubère commence à marquer son territoire par des jets d’urine, souvent à l’horizontal. Il lève la queue, frétille et émet un petit jet d’urine sur les murs, le mobilier. L’urine du chat non castré a une odeur beaucoup plus tenace et forte que celle du chat castré. Cette malpropreté est évidemment une nuisance importante.</p>
<h2>Les fugues</h2>
<p>Le chat non castré sera agité pendant les périodes d’excitation sexuelle. La reproduction du chat est saisonnière et son activité sexuelle est plus importante pendant les périodes de jours longs (Printemps, Eté). Aux beaux jours, votre chat pourra beaucoup miauler, être agité, chercher à sortir. Les chats vivant en appartement sont susceptibles de sauter par les fenêtres (fractures, décès, disparition de votre animal...).</p>
<h2>L’agressivité</h2>
<p>Le chat mâle non castré en rut peut se révéler agressif avec ses congénères sous l’influence hormonale. Classiquement ce sont des individus qui ont tendance à se battre davantage avec les conséquences qui en découlent (griffures, abcès...).</p>
<h2>Les maladies sexuellement transmissibles</h2>
<p>Le chat peut lors de contact sexuel contracter des maladies sexuellement transmissibles. La leucose (Virus leucémogène Félin) et le FIV (Sida du chat) sont les deux maladies à craindre dans ce cas. Il s’agit de deux rétrovirus responsables de maladies potentiellement mortelles sur le long terme et contagieuses.</p>
<h2>A quel âge castrer mon chat ?</h2>
<p>Cet acte peut être réaliser très tôt (entre 3 et 4 mois). Classiquement, le chaton est castré vers 6 mois. L’important est de stériliser avant la puberté afin d’éviter que des comportements pubères s’installent et persistent malgré la castration.</p>
<h2>La castration va t’elle stopper la croissance ?</h2>
<p>Non. C’est une fausse idée. Au contraire, la puberté a tendance à venir freiner la croissance. Castrer votre chat avant la puberté permet une croissance souvent plus longue. Les individus castrés avant la puberté sont donc en moyenne plus grands que les chats castrés plus tardivement.</p>
<h2>Bien préparer le jour de la castration</h2>
<p>Votre chat devra être A JEUN. Retirer sa nourriture la veille de l’intervention à minuit. Ceci est capital afin d’éviter tout risque de vomissement lors de l’intervention. Amener son carnet de santé. Il permettra de noter le jour de l’intervention, vérifier les vaccins, la vermifugation et inscrire le poids de votre chat le jour de sa stérilisation.</p>
<h2>L’intervention</h2>
<p>Votre vétérinaire va anesthésier votre chat et gérer la douleur par l’utilisation d’antalgiques. Après une tonte et une désinfection du scrotum, il réalisera une incision sur le scrotum pour venir ensuite retirer les deux testicules en réalisant une ligature du pédicule vasculaire et du canal déférent (conduit testiculaire).</p>
<h2>Après la stérilisation</h2>
<p>Votre chat peut ressortir le jour même sous anti inflammatoires, anti douleur. La récupération est très bonne. Veiller à utiliser pour la litière du sopalin pendant 24 heures afin d’éviter que les grains de litière ne se collent sur la plaie. Il n’y a pas de fils à retirer.</p>
<h2>Et la prise de poids ?</h2>
<p>Ce n’est pas une fatalité. Le chat castré devient souvent plus sédentaire et voit ses besoins énergétiques diminuaient de 30% en moyenne. A celà se rajoutent une augmentation de son appétit. Il aura donc tendance à prendre du poids si nous ne sommes pas vigilants.</p>
<p>Le premier conseil est d’avoir recours après la stérilisation à une alimentation adaptée aux nouveaux besoins énergétiques de votre chat. <a href="https://www.vetinparis.com">Contacter un vétérinaire</a> vous permettra d'être conseillé en terme de marque en fonction de votre animal de sa race et de des particularités.</p>
<h2>Penser à peser votre chat</h2>
<p>Suite à la castration, il faudra peser votre chat tous les mois pendant 6 mois afin de veiller à ce qu ‘il ne prenne pas anormalement du poids. Aux termes de ces 6 mois, le poids est stabilisé et le risque de prise de poids est minime.</p>
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<div><a href="https://www.linkedin.com/in/isabelle-pasquet-9b493211">Docteur Isabelle Pasquet</a> - Fondatrice <a href="https://www.vetinparis.com">Clinique vétérinaire VETINPARIS, Paris 11</a></div>
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La castration chez le chat

<h2>Quelle est la cause ?</h2>
<p>Comme chez l’homme, il est fréquent majoritairement en voiture et en bateau. Il est lié à une hyper-stimulation du système vestibulaire (oreille interne), système dont le rôle est de maintenir l’équilibre en renseignant le cerveau sur la position du corps dans l’espace.</p>
<h2>Comment se traduit le mal des transports chez le chien ?</h2>
<p>Le mal des transports chez le chien, appelé aussi cinétose, peut venir gâcher votre départ en vacances. Il se traduit généralement par un état de mal être qui va se manifester par:</p>
<ul>
<li>des vocalises (aboiements, gémissements..)</li>
<li>des troubles digestifs (vomissements en série),</li>
<li>des malaises (l’animal fait ses besoins, urine sous lui, hypersalive...)</li>
</ul>
<h2>Comment prévenir le mal des transports chez votre chien</h2>
<p>Voici quelques règles pour combattre la survenue du mal des transports chez le chien et le chat.</p>
<h3>Habituez votre compagnon à voyager</h3>
<p>Dès son adoption, le chiot doit être confronté au transport. En effet, avant l’âge de 5 mois, votre animal est moins sujet à l’anxiété et pourra plus facilement supporter les transports sans appréhension.</p>
<h3>Alléger le repas</h3>
<p>Il est conseillé de faire manger et boire son animal 3 heures avant le départ en transport en divisant par deux sa ration. Cette précaution réduit le risque de vomissement pendant le trajet.</p>
<h3>Utiliser une cage ou un sac de transport</h3>
<p>Les études démontrent que le mal des transports chez le chien est plus fréquent lorsque l’espace disponible pour votre animal de compagnie pendant le voyage est important. Il doit être en quelque sorte «calé». De ce fait, il est moins secoué par les mouvements du véhicule ce qui stimule beaucoup moins son système vestibulaire (système sensoriel permettant le maintien de l'équilibre et la perception du mouvement). Il est donc conseillé d’opter pour une cage de transport adapté à la taille de votre animal en évitant celles qui vont lui laisser trop d’espace.</p>
<h3>Les médicaments</h3>
<p>Les tranquillisants: ils sont à proscrire. En effet, leur unique effet est de jouer sur l’état de vigilance de votre compagnon sans estomper l’anxiété qu‘il peut potentiellement ressentir pendant le transport. L’expérience est donc au final souvent plus traumatisante pour votre compagnon. Il est également nécessaire de préciser le caractère potentiellement dangereux de ces produits. Utiliser aux mauvaises doses ou sur un animal vieux ou malade , les tranquillisants peuvent avoir de graves conséquences (insuffisance rénale, insuffisance cardiaque aiguë, décès).</p>
<p>Les anti nauséeux: les anti vomitifs à action centrale (sur le système nerveux central) sont très efficaces. Ils permettent de lutter contre l’état de malaise lié aux nausées durant le transport de votre chien. Votre animal sera plus calme car plus confortable. De ce fait en découle une diminution des vocalises, manifestation du mal être ressenti. Dans la plupart des cas, l’utilisation des ces anti vomitifs centraux permet d’éviter complètement les risques de vomissements.</p>
<p>Notons qu’il est nécessaire de débuter le traitement deux jours avant le départ. Soyez donc prévoyants! Il est ainsi possible par des moyens simples d’éviter le mal des transports chez le chien. Demandez <a href="https://www.vetinparis.com">conseil à votre vétérinaire</a> !</p>
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<p><strong><em>Dr Isabelle Pasquet</em></strong></p>
<p><strong><em>Docteur vétérinaire</em></strong></p>
<p><strong><em>Fondatrice de la clinique vétérinaire VETINPARIS</em></strong></p>


Mon chien est malade en voiture, que faire ?

<p>La teigne ou dermatophytose est une maladie dermatologique très fréquente chez le chat. Il s’agit d’un champignon parasite des poils et très contagieux. Elle touche particulièrement le chaton lors de sa première année de vie. Le Persan et les chats à poils longs sont plus affectés également. Deux agents de teigne sont responsables chez le chat: microsporum canis et tricophyton mentagrophytes</p>
<h2>Les signes de la teigne</h2>
<ul>
<li>Lésions circulaires a l emporte pièce sans poil ou poil cassé</li>
<li>Peau sèche à la base avec pellicules et aspect noirâtre</li>
<li>Cette teigne n atteint que la peau et non le cuir chevelu.</li>
</ul>
<h2>Est ce contagieux ?</h2>
<p>Oui, à l homme et aux autres animaux. La contamination se fait de façon directe (animal/animal, animal/homme) ou indirecte par l’environnement. Les spores peuvent survivre parfois 18 mois dans l’environnement.</p>
<p>Chez l’homme, les lésions se situent principalement sur les avant bras mais parfois sur tout le corps Lésions circulaires avec un halo rouge accompagnées parfois de démangeaisons. On parle d’Herpes circiné.</p>
<h2>Que faire ?</h2>
<p>Il faut traiter son chat :</p>
<ol>
<li>par voie orale</li>
<li>par des bains 2 à 3 fois par semaine pendant 3 semaines</li>
<li>la tonte des chats à poils longs est recommandée.</li>
</ol>
<h3>Traiter l’environnement</h3>
<p>Il faut éliminer les tissus si possible sur lesquels peuvent facilement se loger des spores et nettoyer et désinfecter les surfaces à l’eau de javel à 10%. Évitez le contact de votre chat avec des personnes fragiles (nourrissons, personnes âgées, personnes malades ou immunodéprimées...). Attention aux récidives car votre chat peut être porteur asymptomatique.</p>
<h2>Comment se prémunir de la teigne ?</h2>
<p>La teigne affecte souvent le jeune chaton. Pensez à le montrer à votre vétérinaire dès son acquisition. Il pourra lors de l’examen de votre animal déceler des lésions évocatrices ou non de teigne.</p>
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<p><a href="https://www.linkedin.com/in/isabelle-pasquet-9b493211" target="_blank" rel="noopener" data-saferedirecturl="https://www.google.com/url?q=https://www.linkedin.com/in/isabelle-pasquet-9b493211&amp;source=gmail&amp;ust=1683366382062000&amp;usg=AOvVaw3E1Bov1rk1l7SLEBS50W5l">Docteur Isabelle Pasquet</a> - Fondatrice <a href="https://www.vetinparis.com" target="_blank" rel="noopener" data-saferedirecturl="https://www.google.com/url?q=https://www.vetinparis.com&amp;source=gmail&amp;ust=1683366382062000&amp;usg=AOvVaw2suGe186gaCxd7fBpQ2lBt">Clinique vétérinaire VETINPARIS, Paris 11</a></p>
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Mon chat a la teigne

<p>La peau est un indicateur de la santé de votre chien. La perte abondante de poils peut être un phénomène physiologique. Toutefois, elle peut aussi être révélatrice d’une maladie sous jacente.</p>
<h2>La mue du chien</h2>
<p>On distingue 2 mues dans l’année, classiquement une au Printemps et l’autre à l’Automne. Cette chute de poils est secondaire au changement de climat et de luminosité. C’est une adaptation naturelle à la saison. La mue s’étend sur une période plus ou moins longue en fonction de la race de votre animal et de ses conditions de vie. Les animaux vivant en appartement sont susceptibles de perdre leurs poils toute l’année sans que cette chute ne soit pathologique.</p>
<h2>Que faire si mon chien perd ses poils ?</h2>
<p>Brosser régulièrement votre animal pour éliminer le poil mort. Utiliser un peigne à double dent afin de désépaissir la fourrure et d’éliminer le sous poil.</p>
<h2>Une alimentation carencée</h2>
<p>La perte de poils peut être secondaire à une alimentation mal adaptée. La qualité de l’aliment détermine la santé de la peau et du poil de votre chien. Il s’agit donc d’avoir recours à une alimentation de haute qualité nutritionnelle.</p>
<h3>Apport adapté en lipides et en acides gras essentiels (Oméga 3/ Oméga 6)</h3>
<p>Les lipides et notamment les acides gras essentiels favorisent une bonne qualité de poils et de peau. Des apports insuffisants peuvent conduire à un poil cassant, une peau sèche et fragilisée. Les lipides interviennent également dans le fonctionnement de certaines vitamines dites liposolubles ( vitamine A, D, E, K).</p>
<h3>Apport adapté en protéines</h3>
<p>La peau et le pelage sont constitués en majorité de protéines. L’alimentation doit donc couvrir les besoins protéiques et fournir des acides aminés de qualité favorisant un bon renouvellement cutané.</p>
<h3>Apport en vitamines</h3>
<p>Les vitamines A, D, E K, la vitamine C, B, la biotine... Une carence en un  ou plusieurs de ces éléments peut favoriser un poil terne, cassant, une peau sèche, une hyperséborrhée, une hyperkératose, des surinfections cutanées... L’alimentation est donc capitale dans la prise en charge de la santé cutanée car elle véhicule tous les éléments indispensables à un bon renouvellement de la peau. Une alimentation de mauvaise qualité créera des déséquilibres et une fragilisation du revêtement cutané ainsi qu’une chute de poils anormale.</p>
<h2>L’alopécie récidivante des flancs</h2>
<p>Cette affection se caractérise par une chute passagère parfois récidivante et saisonnière des poils, classiquement sur les flancs. D’autres zones du corps peuvent être atteintes. Certaines races de chien sont prédisposées comme le Bouledogue anglais, l’Airedale terrier, le Boxer, le Mastiff, le Doberman. L’alopécie apparait classiquement de Novembre à Mars avec une repousse progressive en 3 à 8 mois. La prolactine et la mélatonine (deux hormones photo sensibles) sont susceptibles d’être en cause. On incrimine un dysfonctionnement des follicules pileux.</p>
<h2>L’alopécie des robes diluées</h2>
<p>Il s’agit d’une chute de poils d’origine héréditaire, génétique décrite chez les races aux couleurs diluées (bleu, noir et feu) comme le Pinsher, le Yorkshire terrier, le Dobermann, le Teckel.</p>
<h2>Les chutes de poils d’origine parasitaire</h2>
<p>Les puces sont la première cause de chute de poils chez le chien. Le chien se gratte, se lèche et arrache ou coupe ses poils par la même occasion. Veillez donc à assurer une bonne protection contre les puces (pipettes, colliers, comprimés).<br />
La démodécie est une maladie parasitaire causée par Demodex Canis présent dans les follicules pileux du chien. Ce parasite est transmis de la mère aux chiots les trois premiers jours de vie. Des facteurs génétiques,environnementaux ou un dérèglement immunitaire peuvent favoriser la multiplication du parasite; la maladie de peau apparait alors. La démodécie se traduit par l’apparition de rougeurs, de perte de poils, d’infections cutanées chroniques. Elle peut être localisée à quelques petits boutons sur le corps ou généralisée. Les animaux présentant une démodécie généralisée nécessitent un traitement avec un suivi sur plusieurs mois.<br />
La gale est un parasite cutanée à l’origine de chute de poils. elle reste anecdotique. Votre chien perd ses poils, présente de nombreux boutons et se gratte frénétiquement.<br />
La teigne est une mycose c’est à dire un champignon qui étouffe le poil. Le poil entouré par le champignon se casse. La teigne provoque donc une chute de poils souvent à l’emporte pièce. Les lésions sont en cercle, sans poil et la peau devient plus sombre sur ces zones. La teigne est contagieuse pour l’homme et les autres animaux en contact. Chez l’homme, elle se traduit pas des lésions en cercle, rouges, plus ou moins prurigineuses (herpes circiné).</p>
<h2>Les chutes de poils d’origine hormonale</h2>
<p>Des troubles organiques et notamment hormonaux peuvent causer une perte plus ou moins abondante de poils.</p>
<p>La perte de poils est donc un élément à signaler à votre vétérinaire dès lors qu’elle est anormalement abondante ou qu’elle entraine une modification de la robe de votre animal (poil clairsemé, sec, cassant, rougeurs, boutons, démangeaisons...)</p>
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Mon chien perd ses poils

<p>La piroplasmose (ou babésiose) est une maladie parasitaire très fréquente. Elle est secondaire à la transmission d’un protozoaire, le piroplasme, contenu dans les tiques.</p>
<h2>Qu'est-ce qu'une tique ?</h2>
<p>Il s’agit de petits acariens qui une fois adulte se nourrissent du sang de vertébrés (chiens, chats, oiseaux, renards, chevreuils...). Les adultes, mâles et femelles vont produire des oeufs qui vont éclore en larves. Les larves évoluent en nymphe puis en forme adulte. Ce sont les formes adultes qui vont être responsables du parasitisme. En général accrochées à un végétal, les tiques vont attendre le passage d’un hôte potentiel pour l’infester.</p>
<h2>Où évoluent les tiques ?</h2>
<p>Les tiques se rencontrent en France à la campagne, en forêt ou dans les parcs particulièrement au Printemps, en Eté et à l’Automne.<br />
La tique vient s’accrocher au poil de votre animal, remonte vers la peau puis mord avec son rostre votre chien. Ainsi, elle vient se nourrir du sang de son hôte. Ac cette occasion, la tique peut venir inoculer à votre chien un parasite, le piroplasme.<br />
Les signes cliniques de la piroplasmose</p>
<p>Une fois dans l’organisme de votre chien, le piroplasme rentre dans les globules rouges. Il va entrainer une cascade de réactions immunitaires dont la conséquence sera une destruction des globules rouges. On constate classiquement les signes cliniques suivants :</p>
<ul>
<li>une forte fièvre à plus de 40°C</li>
<li>votre animal refuse de manger</li>
<li>votre animal est abattu</li>
<li>les urines sont foncées (oranges à marron foncées)</li>
</ul>
<p>Outre l’anémie secondaire à la destruction des globules rouges, on peut observer une insuffisance rénale, une polyarthrite.<br />
Il est donc nécessaire de <a href="https://www.vetinparis.com">consulter rapidement votre vétérinaire</a>.</p>
<h2>Le diagnostic</h2>
<p>Le diagnostic repose sur l’observation des signes cliniques: fièvre, abattement, anorexie, urines foncées. Des tests spécifiques permettent de détecter la présence du piroplasme dans le sang (frottis sanguin, PCR piroplasmose à envoyer au laboratoire).</p>
<h2>Le traitement</h2>
<p>Le traitement repose sur des injections d’antiparasitaire (Imidocarb, Carbesia ND) et une antibiothérapie prolongée. Dans les cas sévères, une hospitalisation est nécessaire pour une mise sous perfusion. En cas d’anémie, une transfusion sera parfois indiquée.<br />
La piroplasmose est donc une maladie mortelle sans traitement ou si le traitement est trop tardif. En cas de signes cliniques, n’attendez pas et consultez votre vétérinaire au plus vite.</p>
<h2>Et la prévention ?</h2>
<p>Le premier point est de protéger votre chien contre les tiques. De nombreux traitements existent.</p>
<ol>
<li>Les comprimés: ils permettent une protection effective entre 1 et 3 mois selon le produit.</li>
<li>Les pipettes: elles sont efficaces pendant 1 mois et doivent être renouvelées toutes les 3 semaines en cas de forte exposition aux tiques.</li>
<li>Les colliers: le collier Scalibor protège votre chien pendant 6 mois. Il est résistant à l’eau. N’hésitez pas à le rincer avant de l‘appliquer afin de retirer le talc.</li>
</ol>
<h2>Tondre son chien</h2>
<p>Les chiens les plus exposés aux tiques sont les chiens aux poils longs ou à franges. Les tiques se logent principalement au niveau des plis axillaires (entre le poitrail et les antérieurs) et derrière les oreilles. Demandez au toiletteur de dégager ces zones. Cela diminuera le risque d’infestation et permettra de dégager les zones à risque et de repérer ainsi plus facilement les tiques sur votre chien.</p>
<h2>Le vacciner contre la piroplasmose</h2>
<p>Attention: le vaccin ne protège pas à 100%. Il est conseillé pour les animaux qui vivent à la campagne dans des zones fortement infestées par les tiques. Le vaccin est intéressant s’il est réalisé dès le plus jeune âge (entre 4 et 6 mois) car il permettra une protection optimale. Le rappel vaccinal aura ensuite lieu une fois par an en décalage avec les vaccins annuels classiques.</p>
<h2>Comment retirer une tique ?</h2>
<p>Le rostre d'une tique (la partie de la tique qui est plantée dans la peau, improprement appelée la "tête de la tique") est hérissé de petites pointes qui permettent à la tique de rester fixée.  Lorsque l'on tire sur la tique, ces pointes s'ancrent et verrouillent la "tête de la tique" dans la peau. Le fait de tirer peut donc provoquer la rupture du rostre, qui reste alors en partie ou en totalité dans la peau ; cela peut provoquer une inflammation douloureuse, ou une infection.<br />
Lorsque l'on tourne, les pointes du rostre sont rabattues le long de l'axe de rotation, et la tique est enlevée facilement, sans effort de traction, et donc en limitant les risques de casser la "tête de la tique".<br />
Lorsqu'on veut enlever une tique, il est essentiel de ne pas la comprimer pendant le retrait, pour diminuer le risque de régurgitation de salive ; en effet, la salive de la tique contient plusieurs substances irritantes et parfois des micro-organismes qui peuvent causer des infections et/ou des allergies.</p>
<div><a href="https://www.linkedin.com/in/isabelle-pasquet-9b493211">Docteur Isabelle Pasquet</a> - Fondatrice <a href="https://www.vetinparis.com">Clinique vétérinaire VETINPARIS, Paris 11</a></div>
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La piroplasmose

<h2>Contre quoi vaccine t'on ?</h2>
<p>Le chien doit être protégé contre certaines maladies virales, bactériennes ou parasitaires aux conséquences potentiellement graves. La vaccination assure cette protection de manière efficace.</p>
<p>Le vaccin dit «de base» regroupe une protection contre les maladies suivantes :</p>
<ul>
<li>la <strong>maladie de carré</strong> (virus à tropisme nerveux et respiratoire)</li>
<li>l’<strong>hépatite de rubarth</strong> (virus responsable d’hépatite et d’oedème de cornée)</li>
<li>la <strong>parvovirose</strong> (virus responsable de gastoentérite et d’aplasie médullaire)</li>
<li>la <strong>leptospirose</strong> (bactérie transmise classiquement par les urines de rongeurs, responsable d’hépatite et de néphrite aigue)</li>
</ul>
<p>A ce vaccin se rajoute de manière optionnelle le <strong>vaccin contre la rage</strong>, obligatoire lorsque votre animal doit voyager à l’étranger.</p>
<p>Votre <a href="https://www.vetinparis.com">vétérinaire</a> pourra vous proposer des vaccins supplémentaires en fonction des conditions de vie de votre compagnon.</p>
<p><strong>Le vaccin contre la toux de chenil</strong> est fortement recommandé lorsque vous laissez votre animal en garderie ou à un promeneur.</p>
<p>Les vaccins contre la<strong> piroplasmose</strong> et contre la <strong>maladie de Lyme</strong> sont intéressants si votre animal chasse ou s’il se promène fréquemment dans les sous bois, en forêt et donc susceptibles d’être en contact fréquent avec des tiques.</p>
<p>Le vaccin contre la <strong>Leishmaniose</strong>, maladie parasitaire transmise par les piqures de moustiques, est indiqué lorsque votre animal vit dans une zone à risque comme le pourtour méditerranéen.</p>
<p><em>Les questions que vous vous posez:</em></p>
<p><em>Mon animal part à la campagne. Y a t’il un risque de rage s’il rentre en contact avec un renard ?</em><br />
La France est un pays indemne de Rage. Les cas sporadiques rencontrés ces derniers années sont secondaires à l’importation d’animaux non vaccinés. Il n’est donc pas utile de faire vacciner votre chien contre la Rage s’il reste en France.</p>
<h2>Quand doit-on vacciner ?</h2>
<p>Le chien doit être vacciné dès son plus jeune âge afin d’assurer une protection optimale. A sa naissance, le chiot est d’abord protégé par les anticorps maternels. Cette protection s’amenuise vers les deux mois du chiot, rendant nécessaire le relais par une couverture vaccinale. Le chiot se vaccine donc à partir de l’âge de 8 à 9 semaines avec un rappel de la vaccination 3 à 4 semaines après. Ainsi, deux injections sont nécessaires lors de la primovaccination du chiot, l’une à deux mois et la suivante à 3 mois.</p>
<p>Notons que le <strong>vaccin rage</strong> ne peut se faire qu’ à partir de l’âge de 3 mois et que l’identification par puce électronique et la délivrance d’un passeport sont nécessaires lors de la vaccination antirabique.</p>
<p><strong>Le rappel vaccinal se fait une fois par an. </strong>Il permet de booster les anticorps et de maintenir ainsi une protection suffisante.</p>
<p><em>Mon animal est âgé. Est ce nécessaire de le vacciner? </em><br />
La réponse est oui. Votre chien en vieillissant perd son efficacité immunitaire. C’est pourquoi il est capital de renforcer ses défenses par la vaccination annuelle.</p>
<h2>Y a t il des effets secondaires au vaccin ?</h2>
<p>Le vaccin est immunogène, c’est à dire qu’il est crée pour provoquer une réaction du système immunitaire de votre animal. Ainsi, les effets secondaires sont possibles même si la plupart du temps bénins.</p>
<h3>Le granulome vaccinal</h3>
<p>Il s’agit d’une réaction sous cutanée. Votre chien présentera dans les 24 heures après l’injection un nodule sous cutané allant de 5 mm à parfois 3 à 4 cm de diamètre à l’endroit de l’injection. Il pourra parfois présenter une gène voir une douleur à la palpation. Cette réaction est bénigne. Le granulome vaccinal régresse spontanément en 3 semaines.</p>
<h3>La fièvre</h3>
<p>Une hyperthermie peut être observée après le vaccin dans les 24 à 48 heures après l’injection. Votre animal semble fatigué et refuse parfois même de s’alimenter. Il sera dans ce cas nécessaire de consulter votre vétérinaire afin de prescrire à votre compagnon un anti inflammatoire quelques jours.</p>
<p>Notons que la température normale de votre chien est 38,5°C. On considère que l’animal est en hyperthermie à partir de 39°C.</p>
<h3>La réaction allergique</h3>
<p>Elle est possible et son intensité est très variable. Elle peut aller d’une simple éruption de boutons sur tout le corps avec gonflement de la face (Oedème de Quincke) à de vrais malaises (Vomissements, Diarrhées, Chute de tension). Dans tous les cas, vous devrez consulter à nouveau votre vétérinaire qui mettra en place un traitement adapté.</p>
<h2>Que faire l’année suivante ?</h2>
<p>Lorsque votre animal présente une réaction allergique aux vaccins, votre vétérinaire choisira une marque différente lors du rappel.<br />
N’hésitez pas à noter sur son carnet de santé l’évènement allergique afin de veiller à ce changement de marque l’année suivante.</p>
<p><em>Le petit plus pour une meilleure protection : </em><em><strong>Pensez à vermifuger votre chien 1 semaine avant la vaccination</strong>. En cas de parasites digestifs, le vaccin est moins efficace. Vermifuger permet donc de préparer le système immunitaire de votre chien à recevoir le vaccin. </em></p>
<div><a href="https://www.linkedin.com/in/isabelle-pasquet-9b493211">Docteur Isabelle Pasquet</a> - Fondatrice <a href="https://www.vetinparis.com">Clinique vétérinaire VETINPARIS, Paris 11</a></div>
<p>&nbsp;</p>


La vaccination du chien

<p>L’absence, la diminution d’appétit chez votre chien est un motif fréquent de consultation. C’est à juste titre un élément inquiétant qu’il faut rapidement prendre en charge.</p>
<p>Votre vétérinaire vous posera plusieurs questions afin d’orienter son diagnostic:</p>
<p><em>depuis quand votre animal ne mange plus ou mange mois? </em><br />
<em>a t’ il des vomissements, de la diarrhée? </em><br />
<em>a t’il des selles? </em><br />
<em>semble t ‘il fatigué?</em><br />
<em>boit il normalement? moins, normalement ou plus?</em><br />
<em>a t’il maigri ces dernières semaines?</em><br />
<em>pour les femelles: est elle stérilisée? la date des dernières chaleurs? </em><br />
<em>avez vous changé son aliment de base récemment?</em></p>
<p>Votre vétérinaire vérifiera également l’<strong>état vaccinal de votre chien ainsi que le bon suivi de son traitement antiparasitaire</strong> (vermifuge).</p>
<p>Les causes d’anorexie (absence d’appétit) ou de dysorexie (diminution d’appétit) sont nombreuses et classiquement regroupées en deux entités:<br />
les <strong>causes digestives</strong> (corps étranger, maladies inflammatoires chroniques de l’intestin, tumeurs...)<br />
les <strong>causes extradigestives</strong> (insuffisance rénale, hépatite, diabète, affections dentaires, infection utérine, insuffisance cardiaque, tumeurs...)</p>
<p>L’examen clinique de votre chien permettra de vérifier son état général, son poids, son hydratation, sa température. Votre vétérinaire examinera la bouche, la couleur des muqueuses. Il pratiquera une auscultation cardiorespiratoire attentive.  Une palpation abdominale permettra de déceler notamment une éventuelle douleur.</p>
<p>L’examen sanguin est très souvent nécessaire lorsque votre animal ne s’alimente plus, non seulement pour établir un diagnostic mais aussi pour s’assurer que cette anorexie n’entraine pas de carences à corriger.</p>
<p>D’autres examens d’exploration seront proposés en fonction de l’examen clinique et du bilan sanguin tels que l’échographie abdominale, la radiographie, l’endoscopie...</p>
<p>Dans tous les cas, la perte d’appétit est un motif sérieux de consultation qui nécessite souvent des examens complémentaires afin d’établir un diagnostic précis.</p>
<p><em><strong>Une petite astuce pour veiller au suivi santé de votre compagnon: penser à le peser une fois par mois. N’hésitez pas à contacter votre vétérinaire en cas de perte de poids inexpliquée!</strong></em></p>
<p>&nbsp;</p>
<p>&nbsp;</p>
<p>Dr Isabelle Pasquet</p>
<p>Vétérinaire, Fondatrice de la clinique vétérinaire VETINPARIS</p>
<p>89 rue du Faubourg Saint Antoine</p>
<p>75011 Paris</p>


Mon chien ne mange plus!

<p><em><strong>Qu'est ce que c'est?</strong> </em></p>
<p>L’hypersensibilté alimentaire est une maladie acquise. Les animaux deviennent allergiques à des aliments avec</p>
<p>lesquels ils ont été nourris depuis plusieurs années. Les source de protéines sont majoritairement en cause</p>
<p>(boeuf, poulet, oeufs, lait de vache...) ainsi que certains additifs ou conservateurs.</p>
<p><em><strong>Quelles sont les manifestations?</strong></em></p>
<p>Les hypersensibilités alimentaires se traduisent par des démangeaisons diffuses sur tout le corps et en particulier</p>
<p>la face, les pattes et les oreilles. Les lésions chez le chat peuvent prendre un aspect impressionnant avec des</p>
<p>lésions crouteuses sanguinolentes. Chez le chat, les lésions de grattage sont localisées principalement sur la</p>
<p>face et le cou.</p>
<p>Dans plus de 15% des cas, les démangeaisons sont accompagnées de troubles digestifs (vomissements,</p>
<p>diarrhées...)</p>
<p>Les premiers signes apparaissent vers l’âge de 3 ans.</p>
<p>Ce type d’hypersensibilité a pour caractéristique de répondre partiellement à la cortisone.</p>
<p><em><strong>Comment faire le diagnostic?</strong></em></p>
<p>Les prises de sang pour dépister les aliments en cause ne sont pas considérées comme un moyen sur de</p>
<p>diagnostic.</p>
<p>Le seul moyen fiable reste les régimes d’éviction. Le principe est de nourrir pendant au moins 10 semaines</p>
<p>l’animal avec des aliments nouveaux auxquels il n’ a jamais été confronté. Ces tests d’éviction demandent une</p>
<p>grande vigilance de la part des propriétaires. Il faut absolument éviter que l’animal puisse manger autre chose</p>
<p>que son nouveau régime. Celà implique l’arrêt des à cotés alimentaires, des barres à mâcher, des «oreilles de</p>
<p>cochon», des médicaments enrobés, des gâteaux...Pour ce nouveau régime, on choisit une nouvelle source de</p>
<p>protéines (poisson, agneau, soja, canard...) et une nouvelle source de féculents (pomme de terre, riz, blé...).</p>
<p>Cette alimentation test est introduite progressivement sur 3 à 5 jours en mélangeant cette alimentation avec son</p>
<p>ancienne nourriture.</p>
<p>Les effets de ce changement alimentaire sont appréciés par les propriétaires en évaluant sur une échelle de 1 à</p>
<p>10 l’intensité des démangeaisons. On considère que le test d’éviction est une réussite si les démangeaisons</p>
<p>diminuent d’au moins 50%.</p>
<p>Notons que 30% des hypersensibilités alimentaires sont couplés à d’autres allergies (comme aux puces, aux</p>
<p>pollens...) ce qui vient compliquer l’identification des allergènes en cause.</p>
<p>OPTIONNEL / Intertitre 02 [80 caractères maxi]</p>
<p><strong><em>Quel est le pronostic?</em></strong></p>
<p>Il est assez bon si le test d’éviction est bien respecté. Une fois l’alimentation en cause identifiée, l’animal devra</p>
<p>être nourri souvent à vie avec une alimentation cuisinée spécifique ou avec une alimentation</p>
<p>«hypoallergénique». Demandez conseil à votre vétérinaire.</p>
<p><em>Isabelle Pasquet, Docteur Vétérinaire</em></p>
<p><em> Fondatrice de la clinique Vet In Paris.</em></p>


Les hypersensibiltés alimentaires

<p>La PIF est une maladie progressive, fatale, spécifique aux chats.</p>
<p>Deux formes sont décrites.</p>
<p>La forme dite «humide» se caractérise par une accumulation de liquide dans les grandes cavités du corps (thorax, abdomen).<br />
Dans la forme «sèche», il s’agit de lésions granulomateuses (nodules inflammatoires disséminés dans l’organisme, en particulier dans le système nerveux et les yeux).</p>
<p><strong>Quelle est la cause de la PIF?</strong></p>
<p>La PIF est une maladie virale causée par un coronavirus appelée FCOV (Feline coronavirus). Deux types de<br />
coronavirus sont décrits chez le chat. Une forme responsable de diarrhée qui reste contenue dans le système<br />
digestif et l’autre forme responsable de la PIF. Les coronavirus sont des virus à ARN très labiles, capables de<br />
s’adapter par de multiples mutations à leur environnement. De ce fait, ils sont redoutables car il est difficile de<br />
trouver un traitement ou un vaccin adapté.</p>
<p><strong>Comment les chats se contaminent?</strong></p>
<p>Le coronavirus félin dans sa forme bénigne est extrêmement fréquent. 75% des chats d’élevage sont porteurs<br />
avec de fortes incidences dans les chatteries de gros volume. Le FCoV est détecté chez près de 25% des chats<br />
de particuliers. Les chats se contaminent par voie orale en contact direct avec des selles contaminées. Le virus<br />
se multiplie alors dans les tissus oropharyngés puis dans les entérocytes (cellules de la paroi intestinale). La<br />
contamination passe en général inaperçue mais peut se traduire parfois par un passage diarrhéique.<br />
Le FCoV est capable de muter dans l’organisme du chat pour la forme responsable de la PIF. Selon certains<br />
études, 1 chat sur 10 infecté par le FCOV développera une PIF au cours de sa vie.<br />
Classiquement, les chats malades ont entre 6 mois et 2 ans. Les individus plus âgés (plus de 13 ans) sont<br />
également plus exposés. Le taux de mortalité liée à la PIF est de 1 pour 5000 chats pour les chats de particulier<br />
contre 5 pour 100 pour les chats élevés en collectivité. Les élevages et surtout les grandes structures ont donc un<br />
risque plus élevé.</p>
<p>Il existerait également un effet saison. On note davantage de PIF à certains moments de l’année (Printemps et<br />
Automne).</p>
<p>Tout élément pouvant générer un stress est potentiellement déclencheur de la mutation du coronavirus. Ce peut<br />
être une gestation, une chirurgie, le sevrage, l’adoption...</p>
<p><strong>Quels sont les signes de PIF</strong></p>
<p>Une forte fièvre est généralement décrite ainsi que de la fatigue, une perte d’appétit et parfois de la diarrhée.<br />
Dans la forme humide, le liquide s’accumule dans 75% des cas dans l’abdomen contre 25% dans la cavité<br />
thoracique. Lorsque le liquide se collecte dans le thorax, on observe des difficultés respiratoires. Le virus envahit<br />
très souvent le foie ce qui se traduit par des ictères (ou jaunisse).</p>
<p>Dans la forme sèche, les signes cliniques dépendent de l’organe intéressé par la formation des granulomes. Il<br />
s’agit souvent du foie, des ganglions drainant l’intestin, des reins. Les granulomes peuvent également affectés le<br />
système nerveux. On note alors des signes neurologiques (changement de comportement, désorientation,<br />
convulsions...). Les yeux peuvent aussi être atteints (changement de couleur de l’iris, perte de la vue...)</p>
<p>La forme sèche évolue classiquement en forme humide.</p>
<p><strong>Comment diagnostiquer la maladie?</strong></p>
<p>La forme humide est plus facile à diagnostiquer grâce à la présence de liquide pouvant être analysé. Le virus est<br />
alors détecté directement dans le liquide. Concernant les granulomes, il est nécessaire d’analyser<br />
histologiquement ces derniers afin de confirmer la présence du virus et donc la maladie dans sa forme sèche.</p>
<p><strong>Quel est le traitement?</strong></p>
<p>A ce jour, aucun traitement efficace n’existe. La cortisone et certains immunosuppresseurs peuvent permettre de<br />
limiter la réplication du virus et de prolonger la vie du chat malade dans de bonnes conditions. Les antiviraux sont<br />
efficaces in vitro mais pas in vivo.<br />
Certaines études très controversées montreraient un effet de l’interféron sur la multiplication du virus. Ce<br />
traitement est cher et ses effets peu concluants.</p>
<p><strong>Comment prévenir la PIF?</strong></p>
<p>Le FCoV étant contenu dans les selles, il est nécessaire de nettoyer et de désinfecter tous les jours le bac à<br />
litière. Multiplier les litières, l’idéal étant autant de litières que de chats. Eloigner la litière de la nourriture.<br />
En cas d’introduction d’un nouveau chat, éviter de le mettre en contact immédiatement avec les autres chats.<br />
Lors des mises bas, séparer les femelles et leur portée du reste des chats 15 jours avant la naissance et jusqu’au<br />
sevrage.</p>
<p>Un vaccin existe. Il ne peut être réalisé que sur des chatons de plus de 16 semaines alors que l’infection par le<br />
virus se fait en général beaucoup plus tôt dans la vie des chatons. Son intérêt semble donc très limité.</p>
<p>Docteur Isabelle Pasquet</p>


La Péritonite Infectieuse Féline (PIF)

<p>Cette affection,décrite la première fois chez l’homme en 1932, est une maladie hormonale commune chez le chien. Elle est secondaire à une <strong>augmentation de la concentration dans le sang de cortisol</strong>. Ainsi, la maladie de Cushing est également appelée <strong>hypercorticisme</strong>.</p>
<p>Le cortisol est une hormone sécrétée par de petites glandes, les surrénales, sous le contrôle de l’hypophyse. Ainsi, un excès de production de cortisol peut être secondaire soit à un dysfonctionnement des glandes surrénales, soit à un dysfonctionnement de l’hypophyse. Il s’agit dans les deux cas de tumeur (bénignes ou malignes) qui sécrètent un excès d’hormone.</p>
<h2>Quels sont les facteurs de risque</h2>
<p>75% des chiens diagnostiqués ont plus de 9 ans avec un âge moyen de 11 ans. Certaines races sont davantage exposées: le caniche, les terriers (yorkshire terrier, jack Russell terrier, cairn, terrier...), le beagle, le berger allemand... Les petites races (moins de 20 kgs) vont présenter davantage de Cushing hypophysaire alors que les cushings surrénaliens sont plus communs chez les grandes races.</p>
<p>Notons de plus que 80% des cas sont liés à une masse hypophysaire. Les 20% restants sont secondaire à une tumeur surrénalienne.</p>
<h2>Quels sont les signes ?</h2>
<p>La maladie de Cushing est parfois difficile à détecter de part son évolution insidieuse et l’absence de signes cliniques inquiétants (absence notamment de vomissement, de diarrhée, de perte de poids...). L’exposition prolongée à de fortes concentrations en cortisol se manifeste de la sorte:</p>
<p>• augmentation de la soif<br />
• augmentation des mictions (les animaux urinent plus et plus souvent)<br />
• augmentation de l’appétit<br />
• obésité<br />
• abdomen distendu<br />
• perte de poils<br />
• faiblesse musculaire<br />
• fatigue<br />
• peau grasse<br />
• infection cutanée<br />
• hyperpigmentation de la peau<br />
• absence ou retard de chaleur chez la femelle<br />
• atrophie testiculaire<br />
• perte de la vue<br />
• paralysie faciale</p>
<h2>Quelles sont les complications ?</h2>
<p>L’excès de cortisol dans le sang a de multiples effets sur l’organisme. Il favorise les infections (infections cutanées, urinaires). Le cortisol augmente l’excrétion de calcium dans les urines favorisant la formation de calculs urinaires. Le métabolisme du sucre et l’action de l’insuline sont affectés; ainsi, il n’est pas rare d’avoir associés un Cushing et un diabète sucré.</p>
<p>Les deux complications les plus redoutables sont la pancréatite et l’embolie pulmonaire.</p>
<p>Dans le premier cas, il s’agit d’une inflammation et surinfection du pancréas générant une péritonite. La gestion de la pancréatite nécessite toujours une hospitalisation et le pronostic est réservé.</p>
<p>L’embolie pulmonaire quant à elle est secondaire à la formation d’un caillot venant s’engager dans la vascularisation pulmonaire. Le territoire pulmonaire intéressé n’est donc plus correctement irrigué. L’animal est en détresse respiratoire et le pronostic est souvent sombre.</p>
<h2>Comment établir le diagnostic ?</h2>
<p>En cas de suspicion, le diagnostic est établi en premier lieu par prise de sang. Votre vétérinaire réalise un bilan complet (rénal, hépatique, glycémie...) et confirme l’hypothèse par un test hormonal (dit test ACTH). Ce test nécessite deux prises de sang à 1H30 d’intervalle.</p>
<p>Une fois la maladie de Cushing confirmée, il est nécessaire pour établir le traitement le plus adéquat possible d’établir l’origine de la maladie.</p>
<p>L’échographie abdominale permet de visualiser ces fameuses glandes surrénales et de dépister une éventuelle masse. Les glandes surrénales comme leur nom l’indique sont de petites glandes situés proches des deux reins.</p>
<p>Elles sont facilement visualisées à l’échographie.</p>
<p>L’ exploration de l’hypophyse nécessite un scanner ou une IRM.</p>
<h2>Quel est le traitement ?</h2>
<p>Lors de masse surrénalienne, le traitement de choix reste la chirurgie avec retrait de la surrénale affectée. L’autre surrénale prend le relais pour la production hormonale. C’est une chirurgie délicate de part la localisation de la glande, proche de gros vaisseaux tels que l’aorte et la veine cave. Cette intervention requiert une grande vigilance du fait des changements hormonaux brutaux qui découlent de l’ablation de la masse surrénalienne. La masse devra par la suite être analysée en histologie afin d’établir son caractère bénin ou malin. Lors de Cushing hypophysaire, l’IRM ou le scanner va détecter en général un petit nodule ou microadénome.<br />
Dans 20 % des cas, le nodule dépasse les 1 cm. On parle alors de macroadénome. QU’ils s’agissent de micro ou de macro adénomes, ces masses hypophysaires sont rarement cancéreuses.</p>
<p>Pour les microadénomes, un traitement par voie orale, le trilostane, est très efficace. Il s’agit de gélules à prendre une à deux fois par jour. La mise en place du traitement implique des contrôles fréquents le premier mois afin de trouver la dose idéale et d’éviter les surdosages.</p>
<p>La radiothérapie est indiquée pour les macroadénomes avec de bons résultats.</p>
<p>Dans tous les cas de figure, le traitement demande un suivi régulier de votre animal. Une relation de confiance avec votre vétérinaire est incontournable.</p>
<p>Dr Isabelle Pasquet<br />
<em>Docteur Vétérinaire , Fondatrice de la <a href="https://www.vetinparis.com/">clinique vétérinaire Vetinparis</a></em></p>


La Maladie de Cushing chez le chien

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<div class="column">
<p>La cystite chez le chat reste une des <strong>infections les plus courantes chez le jeune chat castré vivant en appartement</strong>. Se traduisant souvent par une soudaine malpropreté, la cystite a des causes très variées et peut avoir des conséquences graves sur la santé de votre compagnon.</p>
<h2>Quels sont les signes ?</h2>
<ul>
<li>Votre chat va uriner plus souvent, au goutte à goutte, parfois avec du sang.</li>
<li>Il se plaint lors des mictions et se lèche frénétiquement.</li>
<li>Il urine hors de sa litière.</li>
<li>Il n’arrive pas à uriner,</li>
<li>il refuse de manger,</li>
<li>le chat vomit,</li>
<li>il est prostré</li>
</ul>
<p>c’est le cas de l’obstruction des voies urinaires, complication sérieuse de la cystite chez le chat. Il s’agit d’une urgence vitale qui nécessite une prise en charge vétérinaire dans les plus brefs délais.</p>
<h2>Quelles sont les causes ?</h2>
<p>Cristaux, calculs, bactéries peuvent être à l’origine des cystites. Mais dans la plupart des cas (plus de 70% des cas), les cystites sont dites idiopathiques c’est à dire sans cause identifiée. L’analyse urinaire est alors normale avec parfois quelques traces de sang (hématurie).</p>
<h2>Une affection plurifactorielle</h2>
<p>Plusieurs facteurs sont incriminés dans la survenue des affections du bas appareil urinaire félin.</p>
<h3>Le stress</h3>
<p>Le stress est sans nul doute un facteur dominant. Tout élément venant perturber votre chat dans son environnement peut être déclencheurs :</p>
<ul>
<li>déménagement</li>
<li>vacances</li>
<li>changement de mobilier</li>
<li>arrivée ou départ d’un habitant</li>
<li>arrivée ou départ d’un congénère (autre chat ou chien)</li>
</ul>
<p>L’alimentation fait également partie des facteurs à risque. Certains aliments sont en effet très chargés en minéraux. Les urines sont alors plus riches en magnésium, calcium, phosphates... De part la forte concentration urinaire propre à l’espèce féline, ces minéraux peuvent facilement précipiter en cristaux. On part alors de cristallurie. Les calculs (ou petites pierres dans les urines) se forment par l’agglomération de cristaux. Ainsi, une alimentation très riche en minéraux est donc déconseillée.</p>
</div>
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<div class="column">
<h3>La déshydratation</h3>
<p>Le chat est par nature un animal adapté à la vie désertique. Ainsi, son organisme est programmé pour fonctionner avec un apport d’eau minimal. De ce fait, le chat boit extrêmement peu et ses urines sont très concentrées, retenant l’eau au maximum. Cette forte concentration urinaire fait partie des éléments favorisant les cystites.</p>
<h3>La litière</h3>
<p>Le chat est maniaque. Sa litière doit être étincelante pour qu’il daigne y faire ses besoins. Une litière sale peut être la cause d’une rétention urinaire favorisant la cystite.</p>
<h2>Que faire ?</h2>
<p>La première chose est de s’assurer de la propreté de la litière. La changer tous les jours et nettoyer le fond du bac avec de l’eau de javel. Le nombre de litière est égal au nombre de chat +1. Soit 2 litières pour 1 chat, 3 pour 2 chats, 4 pour 3 chats...</p>
<p>Multiplier les points d’abreuvement dans la maison. Votre chat suit le même sentier dans son milieu de vie. Installer sur ce trajet plusieurs bols d’eau à changer plusieurs fois dans la journée pour le motiver à boire. Afin d’augmenter sa prise de boisson, vous pouvez également acheter chez votre vétérinaire ou en animalerie une fontaine à eau pour chats.</p>
<p>Comme nous l’avons vu plus haut, l’alimentation joue un rôle majeur. Ainsi, en cas de cystite, il est capital de mettre en place une alimentation spécifique prescrite par votre vétérinaire.</p>
<ul>
<li>Hill’s S/D C/D</li>
<li>Royal Canin Urinary</li>
<li>Proplan UR</li>
<li>Vibra Urology</li>
</ul>
<h2>Les médicaments</h2>
<p>En cas de cystite, les antibiotiques sont souvent peu utiles puisque les infections urinaires sont très rares chez le chat (moins de 5% des cas). Ainsi, les médicaments prescrits en cas de cystite visent surtout à traiter l’inflammation (anti inflammatoires, anti spasmodiques).</p>
<h2>Les phéromones</h2>
<p>Ce sont des molécules inhalées par le chat aux propriétés apaisantes et relaxantes. Le facteur stress étant non négligeables dans le mécanisme de survenue des cystites, les phéromones ont une action reconnue et sont donc fortement recommandées comme compléments au traitement. Elles sont libérées par des diffuseurs à brancher sur une prise électrique. Leur durée d’efficacité est de 1 mois.</p>
<h2>Le sondage urinaire</h2>
<p>Il est réservé aux chats en obstruction urinaire. Votre vétérinaire devra dans ce cas sonder votre compagnon afin de lever le blocage et d’éviter une rupture de la vessie ou une insuffisance rénale irréversible. Une fois sondés, les animaux sont hospitalisés pendant 48 heures pour éviter les récidives et les séquelles d’une obstruction.</p>
<h2>La chirurgie ou urétrostomie</h2>
<p>En cas de récidive après un premier sondage, la chirurgie est indiquée. Elle permet le retrait de la dernière portion de l’urètre (ou urètre pénien). C’est dans cette partie que les obstructions urinaires se situe classiquement car le diamètre de l’urètre est divisé par 3 dans cette région. Ainsi, on retire le pénis pour pouvoir recréer un orifice urinaire plus grand et éviter ainsi de nouvelles obstructions.</p>
<p>&nbsp;</p>
<p>Docteur Isabelle Pasquet, Vétérinaire</p>
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<div class="column">Fondatrice de la clinique vétérinaire VETINPARIS, Paris 11</div>
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